DANS LA MAISON DE ZADKINE - SALLE 4

Vue du nouvel accrochage, musée Zadkine, Paris Copyright photo : Pierre Antoine

 

Toutes les œuvres d’Ossip Zadkine parlent invariablement de progression, d’accroissement, de vie en gestation et qui cherche à s’épanouir ; elles lancent des appels vers l’étendue infinie, elles expriment le désir intense de fuir et de se développer dans l’immensité ambiante.

Paul Haesaerts, Ossip Zadkine, La Sculpture ailée, 1939

L’Oiseau d’or et la Tête d’homme en bois doré évoquent le goût de Zadkine pour le décoratif. Cette veine apparaît dans son travail dès le début des années vingt. Elle trouve son aboutissement dans les années trente, avec un certain nombre de commandes et de collaborations avec des décorateurs de renom, dont André Groult.

Oiseau et Poisson, deux pièces nouvelles dans la présentation des collections et rarement montrées, datant de la fin des années 20, se distinguent dans la production de Zadkine par leur composition et assemblage d’albâtre et de verre.

 

 

Le sculpteur tire parti des caractéristiques de la pierre – ici son veinage très présent qui accentue l’élan des animaux et forme comme des reflets d’eau et de lumière sur la surface de l’albâtre.