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1959-1967 : Des voies résolument inédites
Zadkine est désormais l’un des grands noms de la sculpture du XXe siècle – le musée Wallraf-Richartz de Cologne (1960), la Tate Gallery à Londres (1961), le Kunsthaus de Zurich (1965) lui consacrent de grandes rétrospectives. En dépit d’une santé chancelante, il vit en perpétuel « état de quête », mobilise ses forces à des projets, des réalisations d’œuvres monumentales – celle de La Forêt humaine (1960-1962) élevée devant le siège de la Fondation Van Leer à Jérusalem, celle de La Demeure (1963-1964) pour la Nederlandsche Bank à Amsterdam.
Il commence en 1962 la rédaction de ses mémoires publiées sous le titre Le maillet et le ciseau, souvenirs de ma vie. Préoccupé du devenir de son œuvre, il songe avec Valentine à l’ouverture d’un musée. Le premier catalogue raisonné de ses sculptures paraît dans la monographie que lui consacre Ionel Jianou en 1964.
Vers 1965 il ouvre les voies inédites, mystérieuses des « sculptures pour l’architecture » qu’il rêve de déployer à grande échelle dans l’espace urbain. Le 8 novembre 1967, il achève le buste de son ami l’écrivain Claude Aveline.
Il meurt le 25 novembre au matin. Il est enterré au cimetière Montparnasse.
« Mais il est déjà très beau de pouvoir tomber dans la mort avec le ciseau et le maillet entre les mains. »
(Zadkine, Journal, octobre 1966)