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Zadkine embarque à Lisbonne le 20 juin 1941 sur l’Excalibur, dernier bateau américain à quitter l’Europe. A New York, il loue un atelier dans le quartier de Greenwich Village : tout est à improviser, à recommencer « mais le cœur n’était pas à la sculpture. Je recevais de trop mauvaises nouvelles de la France. » Et de trop rares lettres de Valentine, isolée, harcelée, « sidérée » par les forces de destruction.
Pourtant dès octobre 1941, Zadkine expose à la Galerie Wildenstein, des gouaches pour l’essentiel. En mars 1942, la Galerie Pierre Matisse l’invite à participer à l’exposition « Artists in Exile » aux côtés de Léger, de Chagall, de Lipchitz…
Zadkine mène aussi une activité d’enseignant, notamment à l’Art Students League. La lecture du livre de Mario Meunier, La légende dorée des dieux et des héros, lui inspire une série de dessins sur Les Travaux d’Hercule – les combats héroïques sont d’actualité et passent par le symbolisme plastique et poétique de La Prisonnière (1943) ou du Phénix (1944), deux sculptures marquantes de cette période. Le 5 septembre 1945, Zadkine obtient son visa, le 28 il débarque au Havre.